Après la signature de la promesse de vente, il vous restera 45 jours pour obtenir un crédit immobilier. Même si votre banque vous propose un taux d’intérêt avantageux, vous avez quand même la possibilité de le négocier dans l’optique de réduire au maximum le coût de votre prêt. Zoom sur les bonnes pratiques à adopter lors de la négociation.

Demande de prêt immobilier : l’importance de l’apport

Pour que votre demande de prêt immobilier puisse être acceptée, vous devez, en premier lieu, vous constituer un apport. Il s’agit du budget dont vous disposez pour acquérir le bien immobilier concerné. La plupart du temps, les banques exigent un apport correspondant à 10 % de la valeur du bien à acquérir. Toutefois, certains établissements bancaires ont une préférence pour les emprunteurs qui présentent un apport de 20 %. Si l’apport personnel est jugé satisfaisant, votre banque pourra être amenée à vous proposer un taux d’intérêt réduit. Mais comment faut-il s’y prendre pour se constituer un apport ? Cette somme d’argent peut provenir d’un héritage, de la revente d’un bien immobilier, d’un PEL (Plan d’épargne logement) ou encore d’un CEL (Compte d’épargne logement). Cependant, il peut arriver que les établissements bancaires acceptent certains prêts aidés à taux réduits comme apport personnel. C’est notamment le cas pour le PTZ, ou prêt à taux zéro. Ce dernier est accordé uniquement aux ménages modestes souhaitant acquérir un bien immobilier pour la première fois.

En outre, l’apport personnel est important pour décrocher à un prêt immobilier. Son montant est pris en compte pour évaluer le risque du crédit. Pour une personne pourvue d’un apport personnel, elle doit faire preuve à sa banque de sa capacité à épargner pour être bénéficiaire d’un taux de crédit attractif. Pour qu’un apport personnel soit intéressant pour le banquier, il doit se représenter au moins 10% de la somme empruntée. Si vous souhaitez donc se lancer dans un projet d’achat d’un bien, il est fortement conseillé de commencer par une épargne régulière.

Taux d’intérêt : la bonne gestion de votre compte en banque et les contreparties

L’apport n’est pas le seul critère pris en compte par votre banque. Dans un premier temps, elle s’assurera que votre niveau d’endettement ne dépasse pas 33 % de vos revenus. Par ailleurs, elle pourra être également amenée à examiner votre contrat de travail ou la manière dont vous gérer votre compte en banque. En effet, il est possible que votre banque exige que vous lui présentiez vos 3 derniers relevés de compte. Le taux d’intérêt appliqué par la banque est déterminé en fonction de la durée de votre crédit immobilier. Attendez-vous donc à un taux élevé si vous empruntez sur le long terme, 25 ou 30 ans. Il est probable que votre banquier vous propose de souscrire à différents produits : assurance de crédit immobilier, assurance automobile, assurance habitation, produits d’épargne, etc. Opter pour l’un d’entre eux offre la possibilité de négocier le taux d’intérêt de votre prêt immobilier. Il est important de ne pas oublier que pour bénéficier d’un emprunt, vous devez impérativement souscrire à un contrat d’assurance de crédit immobilier. Toutefois, depuis l’entrée en vigueur de la loi Lagarde et de la loi Hamon, vous n’êtes plus obligé de souscrire au contrat d’assurance de votre banque. Vous pouvez désormais opter pour la délégation d’assurance et choisir l’assureur qui vous convient.