Dans le pays le plus visité du monde, il est difficile de croire que la location de courte durée n’est plus attrayante. En effet, récemment, plusieurs lois semblent avoir durci la donne. Certes, cela parait effrayant, mais en adoptant certaines stratégies d’investissement, il est toujours temps d’acheter pour louer assidûment.
Ce n’est pas la fin des investissements lucratifs
La pierre est et demeurera toujours un investissement sûr. Et même si la fiscalité change, elle est infime dans la part du budget alloué à une acquisition d’un bien. Cette solution apparaît comme la plus rentable aujourd’hui, comme cela est expliqué sur immobilier-meuble.fr. Les études sont très claires sur ce principe, le bail ponctuel reste jusqu’à trois fois plus lucratif que le locatif traditionnel. C’est le cas dans nos belles agglomérations françaises, qui sont les plus arpentées d’Europe. Effectivement, les charges et les prix ont augmenté. Cependant, le rendement locatif moyen demeure très correct et progresse selon sa situation géographique. Donc, dans une conjoncture où les marchés financiers font grise mine, cette solution persiste, par sa flexibilité et les taux de crédits en baisse. Et, un crédit amortit ce projet. De plus, un logement locatif de courte durée offre des avantages non négligeables. Il autorise une réduction d’impôt (loi Pinel, Censi-Bouvard ou LMNP), une capitalisation, un futur appoint à la retraite. Mais attention, la stratégie consiste à éviter les métropoles à flux tendu où les prix à l’achat sont excessifs.
Les logements concernés par la location courte durée
La réservation saisonnière reste lucrative dans les métropoles. On transforme de nombreux immeubles de locations nues, en bâtiments d’habitations meublées de courtes durées. Elles font le bonheur des touristes ou des actifs de passage, pour des missions ponctuelles. Il s’agit de Loueurs en Meublé Non Professionnel (LMNP) ou de Loueur en Meublé Professionnel (LMP). On y retrouve bien évidemment une partie de résidence principale, des habitations meublées saisonnières, des chambres d’hôtes ou des gîtes et des logements d’étudiants.
Les changements inquiétants dans la législation
Nul ne peut ignorer la loi et, depuis 2018, tout citoyen souhaitant louer un bien, doit le signaler à la mairie de sa commune. L’urbanisme remet un numéro d’enregistrement qui doit figurer sur toutes les annonces en ligne. Avec une demeure principale, cette pratique est autorisée pour une durée de 120 jours. Pour une résidence secondaire, le plafond n’existe pas. Cela a entraîné une chute radicale des biens à la location pérenne. La loi Élan de 2019 accorde à une mairie le droit d’exiger le changement d’usage. Ainsi, l’activité peut être refusée. Ensuite, certaines municipalités souhaitent une surface de compensation. Si vous louez 50 mètres carrés qui ne se situent pas dans votre habitation habituelle, vous devez acheter un espace similaire, dans du locatif, non meublé. Attention, certaines villes peuvent solliciter le double de la superficie. Enfin, la taxe de séjour devient un montant forfaitaire calculé sur le prix de la nuit, entre 1 % et 5 %, selon où est situé le bien. Et la loi pour une République numérique autorise les sites de locations à transmettre les revenus des propriétaires à l’administration fiscale.
Pour une optimisation de la location courte
Voici des conseils à considérer. D’une part, adopter une vision d’ensemble sans se fourvoyer dans les nouveautés fiscales et administratives. Estimer les travaux envisagés, négocier, anticiper les loyers et prévoir les frais supplémentaires permettent d’être rassuré. D’autre part, il faut souligner les avantages de ces locations à court terme. Le risque de dégradations est limité avec des touristes de passage. Enfin, la possibilité de récupérer son habitation à chaque fin de location ponctuelle sans attendre trois années semble très appréciable. Ainsi, cela est toujours d’actualité d’investir dans du locatif de courte durée, dans des agglomérations attractives et moyennes. Car les prix restent raisonnables.